jeudi 30 janvier 2014

39 - Le Machu Picchu pour pas cher, toute une aventure!

Parmi les choses renommées que nous nous sommes jurés de faire, il y en a une plus mystique que toutes les autres réunies: le Machu Picchu!
Ce site inca n'ayant plus besoin d'être présenté nécessite toutefois un peu de préparation avant d'être visité: en venant la bouche en coeur, vous repartirez le portefeuille tellement allégé que vous vous demanderez si cette visite valait vraiment autant (sans parler du goût amer de s'être fait arnaquer).
Par conséquent, l'article consacré à cette visite exceptionnelle va être un peu différent que d'habitude, afin d'aider ceux qui voudraient visiter au mieux ce lieu.

1/ Les billets d'entrée
Pour une fois, un bon site internet est mis à notre disposition www.machupicchu.gob.pe.
Il permet de consulter les tarifs des différentes formules et les disponibilités. En effet, selon la formule choisie les places peuvent être limitées. La plus prisée est machu + huayna Picchu (400 billets par jour, 40€ Vs. 33€ pour le machu seul), c'est celle qui permet de voir la cité Inca d'en haut comme dans les cartes postales après une ascension d'un sentier en escaliers assez funky (pas trop difficile à condition d'avoir un peu de conditions... ça peut vite être un calvaire). Cette montée peut se faire à deux horaires, le 1er recommandé en hiver (moins de monde tôt en haute saison juillet août) et le 2e en été (pendant la saison des pluies il pleut plus le matin, même si ça reste un coup de dès). La visite du machu seul est elle aussi possible bien sûr pour ceux qui n'ont pas les cuisses assez entraînées.
En haute saison il faut réserver entre 1 et 3 semaines en avance ses billets pour le huayna alors que pour le machu seul quelques jours avant suffisent largement. En été sud américain (basse saison) il faut entre 3 et 5 jours d'anticipation pour le huayna. Si vous avez entendu parler d'une histoire racontant qu'il faut arriver à l'aube pour être dans les 400 premiers et ainsi pouvoir grimper au huayna, sachez que c'est de l'histoire ancienne!
Une fois la formule et la date choisies, vous pouvez réserver les billets (en rentrant tout plein d'informations sur chaque visiteur, comme le numéro de passeport...). Jusque là tout va bien, mais c'est maintenant que ça se complique : réserver ça ne veut pas dire encore acheter... Vous allez recevoir une confirmation de réservation valable 12h en théorie avec un code qui va servir au paiement. Celui-ci est presque exclusivement possible en ligne avec une carte de paiement péruvienne... ce qui limite fortement... Pour les étrangers se présentent alors 2 options: soit on passe par un intermédiaire péruvien en payant une petite louche supplémentaire pour "frais bancaires" (par une agence de voyage ou un hôtel qui propose des excursions...) soit on se rend dans le bureau dédié à Cuzco pour payer en liquide (mais pour cela il faut déjà être à Cuzco et ne pas être gêné par leur fermeture le dimanche). Voilà pour les billets, vous savez à peu près tout.

Motivés par la superbe vue offerte du Huayna Picchu et par le challenge de grimper tout la haut avec nos pieds uniquement, nous choisissons la formule huayna. Sur les conseils de notre sympathique gérant d'hostel, nous optons pour le 2e créneau, celui de 10h. Quand nous réalisons après pas mal de temps passé à batailler avec la tablette sur le site que nous ne pouvons pas payer (ni Visa ni Mastercard) et qu'en ce samedi soir nous sommes un peu bloqués, nous partons voir en panique la réception. Il va nous prendre les billets et nous acceptons sans rechigner la commission de 4,5€... si nous ne faisons pas ça nous allons devoir attendre lundi pour acheter nos billets et devoir planifier notre visite plus tard car il est certain qu'il n'y en aura plus à la date souhaitée... Le système bloque et nous devons attendre dimanche matin pour avoir nos billets: ouf, une bonne chose de faite!

2/ Le transport
Petit rappel historique: le machu picchu n'a jamais été connu des conquistadors espagnols car trop bien caché et difficile d'accès. Le site a été (re) découvert au début du 20e siècle. Placé au sommet d'une petite montagne, il surplombe d'un côté un précipice de 800m de haut et de l'autre il donne sur une vallée en virage très étroite où coule un énorme torrent entouré de forêt tropicale... une fois qu'on a cela à l'esprit, il est plus facile d'imaginer pourquoi le sujet du transport sur site est un peu compliqué :
-La bonne nouvelle est qu'une ligne de train dessert le village qui se situe aux pieds du machu, Aguas calientes, depuis Cuzco. La moins bonne... le prix! Il est assez difficile de trouver un aller retour à moins de 130€. À moins de 3h de trajet à 45kmh, ça fait un peu mal... une alternative un poil moins chère est de monter ou descendre sur le chemin, à Ollantaytambo (cf article précédent, c'est un des sites de la vallée sacrée). Pour s'y rendre, soit on passe par des transports collectifs locaux soit on profite d'une excursion dans la vallée sacrée. Le service à bord nous a été décrit comme minimaliste et du coup insuffisant vu le prix payé... mais ce moyen demeure le plus simple, le plus rapide et le moins fatigant. Il est possible de prendre un trajet sec, mais cela revient bien plus cher que la moitié d'un billet aller retour... ah oui au fait, le transport au machu a été vendu à une entreprise chilienne et les compagnies de train qui opèrent sont anglaises, chiliennes...): ça sent évidemment le gros business vache à lait. Scénario CONFORT
-Pour les amateurs de randonnée, il y a aussi la fameux Inca Trail qui, sorti du contexte du machu, a un nom un peu présomptueux puisqu'il y a plusieurs milliers de km de sentiers inca praticables au Pérou, en Bolivie... Mais ce trek a pour lui qu'il passe par plusieurs sites incas inaccessibles autrement et qu'il offre le machu pichu comme un cadeau au bout de 3j de marche (en arrivant par le haut). Parlons pratique maintenant: le trail est fermé en février, en dehors il faut réserver significativement en avance et mettre de côté environ 400€... il y a des alternatives sportives à la marche (vtt + rafting...) pour des budgets au moins similaires. A arranger en groupe directement avec les agences. Scénario AVENTURE.
-Le lieu accessible par la "route" le plus "proche" d'aguas calientes (et donc du machu) est une centrale hydroélectrique communément nommée "hidroeléctrica". Depuis cet endroit il est facile d'accéder à la voie ferrée et de se rendre en marchant entre 2 et 3h à aguas calientes (sur des sentiers longeant la voie et sur la voie directement, les trains sont très lents on les entend venir longtemps à l'avance). Il est difficile de se perdre, le chemin est emprunté par plusieurs centaines de personnes par jour... il y a donc toujours un lièvre en vue. Ceci est donc gratuit, à condition d'arriver à la hidroeléctrica. Il y a là aussi plusieurs manières de faire: soit en direct par des minibus d'agences de cuzco (attention ils essaient systématiquement de vendre plus que le transport alors que ça ne sert à rien et ces bus sont remplis de groupes... ce qui personnellement commence à nous donner la nausée), soit en combinant plusieurs transports collectifs locaux (Cuzco->Ollantaytambo->Santa Maria->hidroeléctrica via Santa Teresa qui a des termes plus propres et moins chères que Aguas Calientes). Cette dernière manière de faire semble compliquée mais en fait ça roule tout seul, vous aurez toujours quelqu'un qui vous guidera à chaque descente de véhicule (il faut être sur ses gardes sur le prix du dernier trajet, 50 soles le véhicule est un bon prix, à partager avec des compagnons rencontrés sur place). Cela a aussi comme intérêt de donner de l'argent à de purs locaux (dont les villes ne sont desservies que par des chemins miteux à cause du contrat d'exclusivité sur les transports au machu...) et non pas à des agences véreuses de Cuzco. Scénario ÉCONOMIQUE (entre 18 et 25€ l'aller retour par personne).
-Depuis Ollantaytambo il est possible de prendre un taxi pour aller sur la voie ferrée et marcher ensuite entre 7 et 9h jusqu'à aguas calientes. Le trajet jusqu'à ollantaytambo est peu cher car c'est très bien desservi et ensuite les pieds font le reste... mais il faut être bien en forme, car le lendemain de cette grosse journée, il faut grimper au machu (ça ne rime à rien de le faire autrement qu'à pieds dans cette option). Scénario ULTRA ECO (moins de 10€ l'aller retour par personne).

Une fois arrivés à aguas calientes, il reste 600m de dénivelé positif pour accéder au machu... faisables évidemment à pied (via un sentier en zig zag et beaucoup de marches) mais aussi étonnement en bus alors qu'il n'y a pas de route d'accès (7€ par trajet). La logique financière impliquerait de faire le tout à pieds avec les scénarios économiques et en bus avec le scénario confort, mais l'état de forme, la motivation, le timing, l'envie de découvrir le site comme un cadeau après une épreuve physique... peuvent changer la donne. A vous de composer! A titre d'information, monter au machu plus au huayna signifie grimper environ 1200m de dénivelé positif dans la journée. C'est tout à fait faisable, mais ça laisse à minima de grosses courbatures aux personnes non entraînées.

Voilà, nous espérons que ce topo sur les transports est clair... nous n'avons jamais trouvé cette explication complète (pas sur internet et encore moins sur les guides qui ne se mouillent pas avec des solutions alternatives au train). En ce qui nous concerne nous optons pour un trajet avec agence à l'aller (qui nous paraît plus efficace et rassurant) et pour un freestyle au retour en mode "on verra, les horaires proposés ne nous conviennent pas". Quand on lui explique cela, le vendeur de l'agence nous qualifie de fous... selon lui il est impossible de repartir autrement qu'avec ses bus... moueh on verra bien ;)

3/ Le déroulement des faits
Nous nous levons aux aurores, encore une fois... Nous nous rendons à la cathédrale, lieu de rdv de toutes les excursions de l'agence a priori, plus méfiants que la veille. Il est 7h15, nous attendons 15 min puis nous appelons l'agence:  le retard leur paraît normal et ils disent nous envoyer quelqu'un... un jeune arrive enfin, il nous demande de patienter et part chercher une autre personne: ça y est le cirque recommence! Il revient 10 minutes plus tard et nous partons à pieds. 10 minutes de marche et nous ne sommes toujours pas arrivés on ne sait où,  Julien demande au jeune s'il connaît un raccourci qui nous mène directement au machu, il rit jaune... nous arrivons sur un parking / agence de voyage pas très visible de l'extérieur, encore un truc un peu bizarre... le jeune nous prie de nous asseoir et de patienter encore, la moutarde commence à nous monter au nez: nous expliquons au jeune que nous attendons déjà depuis 45 minutes, que ça commence à faire long et qu'ils nous ont fait lever très tôt pour rien... 15 minutes plus tard ils nous chargent dans un bus et nous font remplir un formulaire. Nous attendons encore... Là nous comprenons que les gens qui sont dans le combi avec nous font tous partie d'un tour avec hôtel, déjeuner... Puis une fille nous demande de changer de combi parce que nous sommes 3 et que ça ne l'arrange pas pour remplir,son bus. D'agacés nous passons au stade énervés mais nous acceptons quand elle nous promet un départ dans les 5 min. Nous nous installons donc dans un combi vide et attendons un groupe de 12 personnes qui n'arrivent pas. Là nous nous énervons sérieusement et Johanna et Julien poussent un coup de gueule en espagnol. Les mecs ne nous supportent plus, ils proposent même de nous rembourser pour que nous quittions les lieux au plus vite. Non non non! On reste, ils vont nous transporter jusqu'à hidroeléctrica, conformément à ce qu'ils nous ont vendus! 9h nous partons enfin... le groupe est arrivé et après une paire de coups de pression, ils se sont bougés pour entrer rapidement dans le bus. Nous essayons de retrouver notre calme et d'être sympathiques avec le chauffeur qui n'y est pour rien... même quand il nous explique que nous allons faire une pause de 10min vers 11h et une pause déjeuner vers 14h pour que les fruitos qui nous accompagnent mangent dans un restaurant hors de prix... Après avoir supporté le vacarme des chiliens assis derrière nous, la route terrible qui ne termine jamais et un déjeuner à l'arrache sur un bout de trottoir, nous arrivons enfin à la hidroeléctrica à 15h30, soit 1h30 de retard par rapport à l'horaire annoncé par l'agence. Ce qui est gênant c'est que nous avons encore notre marche jusqu'à aguas calientes, soit 2h le long de la voie ferrée... Le trajet n'est pas très marrant mais efficace et relativement facile. Il s'agit de notre première marche dans un milieu humide, nous n'avions pas imaginé que le machu était à proximité de la forêt amazonienne... à 17h30 nous arrivons à aguas calientes et en quelques minutes nous sommes logés pour 20 soles (5€) par personne dans l'hospedaje los caminantes. Une douche, un redémarrage sauvage de la borne wifi (une passion de Julien), un dîner rapide et zou, au lit!

4h15 le réveil sonne: c'est le jour J!!! Après un petit déjeuner improvisé dans la chambre, nous partons malgré la pluie, il est 5h15... nous sommes prévenus mais cela surprend quand même, nous sommes loin d'être les seuls! C'est étrange de voir tous ces zombies attaquer la montée alors qu'il fait à peine jour. Nous marchons quelques minutes avec les lampes et les vestes de pluie... mais rapidement le jour se lève, le mélange de chaleur et d'humidité nous envahit dès que nous montons les premières marches... pas très agréable d'ailleurs comme sensation. 1h30 plus tard, il est 7h et nous arrivons à l'entrée, enfin... victoire! Johanna craignait de ne pas avoir le souffle nécessaire mais à base de petits pas et d'un rythme tranquille, c'est passé les doigts dans le nez! Enfin presque ;)  Mais la montée n'est jamais vraiment finie ici et à peine passés les contrôles ça continue de grimper! Mais ça n'est pas grave car une fois en haut on en prend plein les yeux! Même les nuages et la pluie ne gâchent pas le plaisir!

Nous rencontrons en début de visite un sympathique couple de français avec qui nous faisons un bout de chemin, tous un peu inquiets de voir que les éclaircies se font rares: nous devons encore monter le huayna et pour le moment il n'est pas vraiment sorti des nuages... nous faisons un tour de site en prêtant peu d'attention aux hypothèses vaseuses qui jalonnent les 4 coins du lieu (à ce jour on ne sait rien avec certitude sur l'utilisation de ce lieu et donc encore moins sur les détails de chaque bout de mur...).

Il est 10h et nous sommes prêts à passer le point de contrôle pour monter le huayna picchu. Pour le moment il n'y a eu que quelques minutes d'éclaircies, les nuages entourent encore tout le sommet. La difficulté annoncée de la montée alliée aux mauvaises conditions météo ont de quoi casser la motivation, mais Julien se fend d'une prophétie "vous allez voir, quand on va arriver en haut les nuages vont se dissiper en un clin d'oeil pour qu'on profite du spectacle". Pas terriblement convaincus (Julien y compris) mais avec l'envie d'y croire, nous nous mettons en chemin.
La montée est rude mais pas aussi chaotique qu'on nous l'avait présentée. Une grosse chaîne sert de main courante et rend dociles les passages effrayants. Et la chance est avec nous! Les nuages disparaissent et la vue d'en haut nous fait oublier le souffle court et les jambes cassées: nous contemplons le panorama sous le soleil, contents tout simplement.
Après avoir fait le tour du sommet et observés bouche bée des touristes prenant des poses plus ridicules les unes que les autres devant le machu (grand écart sur muraille, position du lotus...), nous nous lançons dans la descente. Les chevilles et les genoux chauffent, mais la claque prise au sommet nous fait encore oublier les courbatures.

Une fois de retour à l'entrée du site, nous réalisons que notre timing est un peu serré... l'objectif est de dormir à Ollantaytambo ce soir alors nous prenons un bus pour redescendre rapidement à Aguas Calientes. De là nous allons directement sur les rails en direction de la hidroeléctrica (pas d'affaires à récupérer, on a laissé les sacs à Cuzco). Notre bonne fée météo s'est fait la malle... on se fait copieusement saucer!  2h plus tard nous arrivons, les taxis sont bien présents et nombreux à nous proposer de nous ramener à Santa Maria (oh oui, nous sommes vraiment des fous...!). 1h45 de chemin escarpé plus tard nous y sommes, le bus pour Ollantaytambo est bien plus tard que prévu, la route est longue et nous sommes morts... aie! Mais c'est pas grave! Ici, la moindre voiture de particulier peut se transformer en taxi: un homme nous aborde, nous demande où nous souhaitons aller et va demander l'autorisation à "la patronne" qu'il conduit dans son gros pickup. Après une brève négociation et au final peu d'attente, nous montons en voiture. Julie est contente de ne pas faire ce trajet en bus, c'est la terrible route qui l'a rendue malade à l'aller. À 20h30 nous sommes posés dans un hostel d'Ollantaytambo (hospedaje las portadas) et après une douche froide nous trouvons un resto avec un four à bois où il fait bien chaud et où les pizza sont délicieuses ;) Cette journée folle se termine ainsi. Nous sommes exténués mais ça valait la pena! Le machu picchu, sa montée et sa vue d'en haut du huayna picchu, c'est fou!!!

Pour ce 3e et dernier jour, nous nous sommes gardés un petit bonus! Après un petit déjeuner chez un papi sympathique (café et pancake banane miel), nous prenons une paire de minibus pas chers pour aller dans un village voisin nommé Moray (après avoir refusé les services d'un chauffeur au prix déconnant). Il s'agit du dernier site de la vallée sacrée que nous n'avons pas encore visité grâce au boleto turístico de Cuzco. Ce site était a priori un laboratoire inca pour la construction et la culture en terrasses (on y a analysé des terres provenant de tout l'empire). C'est très beau, plutôt impressionnant et en dehors des autoroutes touristiques du coin. Le taxi nous attend et nous ramène au bord de la route pour prendre en quelques minutes un nouveau combi pas cher pour Cuzco. On nous avait dit que c'était impossible de visiter ce lieu seuls... pfff!
Une fois rentrés à Cuzco, nous avons les missions suivantes: aller pourrir l'agence pour leurs mensonges et leur mauvaise qualité, manger, récupérer les affaires et prendre un bus de nuit.
À l'agence, notre fameux vendeur menteur se fout ouvertement de nous et se moque éperdument de notre insatisfaction: après avoir fait mine de ne pas comprendre il finit par avouer qu'il n'en a rien à faire car il lui suffit de changer d'adresse et de nom d'agence en façade pour se libérer d'une mauvaise réputation car de toute façon ils contrôlent tout, ce sont "les rois". Sa femme rajoute là dessus une couche de stupidité et de mauvaise foi... après 30 bonnes minutes passées dans leur bureau, nous devons choisir la suite à donner: péter un plomb et leur saccager leur bureau au risque d'avoir des ennuis, aller porter plainte et ressortir frustrés de l'inefficacité ambiante ou alors prendre du temps pour expliquer au plus grand nombre comment se passer des services de ces gros cons... vous l'aurez compris, on a opté pour le 3e choix.

Voilà, en résumé pour le machu les recommendations sont: réserver les tickets avec un peu d'avance, évitez par dessus tout les agences locales et faites vous un petit programme sur mesure et au prix que vous souhaitez!
Pour nous c'était fort en émotions en tous genres, on se serait clairement bien passé de certaines mais on a vraiment vécu quelque chose d'inoubliable! ;)

Julie(n)












La galerie photo

Le trajet à pied sur la voie ferrée: http://fr.wikiloc.com/wikiloc/view.do?id=6051689
Là montée au machu puis au huayna : http://fr.wikiloc.com/wikiloc/view.do?id=6051687

4 commentaires:

  1. Merci pour toutes ces infos qui me seront fort utiles le moment venu.

    A+

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    1. on a essaye de faire un truc efficace, tu me diras si ca te sert bien :)

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  2. MERCI !!!!!! Vous me faites rêver !!! Des bisous à vous 2 et bonne continuation

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