mercredi 21 août 2013

01 - atterrissage à buenos aires

Cette fois ci,  je ne suis pas dans un train mais dans un bus. Mais pas n'importe lequel: le premier d'une longue série!
Comme prévu, j'ai démarré le périple sans Julie. Il aura fallu environ 20h de trajets pour arriver dans buenos aires :
-un Paris Madrid facile,
-un transfert de 60km à pieds (oui oui j'exagère),
-un Madrid Buenos Aires de 13h.  Au passage,  la compagnie air Europa c'est un peu limite pour un vol de cette durée (mes genoux en couinent encore alors que mon estomac à vite oublié ce qu'il s'est passé). Un peu de positif tout de même: les films en espagnol ont été un bon moyen d'enchaîner avec 5h de révision de grammaire et de conjugaison.

-1h30 de navette en bus (moi qui trouvais qu'orly est très mal desservi...)
Voilà, il est 10h du matin et je suis frais comme un gardon péché depuis 2j en train de crapahuter dans la rue Florida, enchaînant raffuts et cadrages débordements aux hordes de vendeurs que mon gros sac à dos attire (j'exagère un peu, mais pas tant que ça: me suis retrouvé par hasard dans la rue commerçante / touristique la plus chère d'Argentine).
Chose étonnante par contre, des mecs tous les 5m qui te proposent de faire du change... j'ai appris plus tard la raison : le peso argentin se dévalue depuis des années et par mesure de protection, l'état argentin a interdit aux résidents le change vers d'autres monnaies. Même pour partir en voyage, ils doivent faire des démarches administratives fastidieuses et souvent infructueuses. Résultat: il un y a un gros marché noir sur le change. Les argentins achètent € ou $ 10 à 15% plus cher que le taux officiel quand ils veulent voyager ou simplement acheter quelque  chose à l'étranger... sans commentaire,  fin de la digression. :)
Me suis donc enfui rapidement de cette rue et suis allé me réfugier dans un café pour déjeuner et poser mon sac de 15kg. Buenos Aires m'a donné une sensation bizarre: on se sent loin de chez soi et à la fois très proche.  Je vous laisse apprécier dans les photos ce savant mélange d'héritage colonial et de zizanie digne des plus beaux quartiers en éternel chantier de Bucarest (avec mention spéciale pour les fils électriques apparents, mes préférés).
Pour finir,  j'ai rejoint après une belle marche l'appartement de Diego qui m'a hébergé pendant 2 jours. J'en ai profité pour dormir et pour organiser un peu mon mois de voyage (pas compliqué puisque rien n'était encore fait). J'en profite à nouveau pour le remercier de son excellent accueil et de sa générosité.
Et voilà, je pars donc sans trop avoir visité la ville, j'y reviendrai mi septembre avec Julie la brésilienne.
J'ai quand même pu visiter de très belles choses (notamment une librairie magnifique dans un théâtre reconverti, cf photos).
Étape suivante pas trop loin pour commencer tranquilo: san Antonio de Areco.
Hasta luego
Julien