vendredi 13 décembre 2013

28 - catapultage en Atacama

¡Hola chicos!

Notre vol se passe bien, à part la mauvaise nourriture distribuée toutes les deux heures environ. Nous faisons étape une nuit à Santiago avant de prendre un bus direction San Pedro de Atacama
. Pour cette nuit nous dormons une fois de plus chez Cristobal (notre super couchsurfer de santiago) ! Nous passons une soirée courte mais agréable en mangeant des sushis. Cristobal a beaucoup de travail et doit faire nuit blanche, nous sommes bien trop fatigués pour lui tenir compagnie et allons nous coucher vers minuit. Au réveil nous allons faire une fois de plus du change (la dernière fois) et faisons quelques courses pour préparer un super petit déjeuner à notre hôte. Nos emplettes une fois effectuées, nous nous retrouvons un peu embêtés devant la porte: il dort profondément et n'entend pas la sonnette... il va falloir le réveiller avant de pouvoir faire une surprise! Après avoir fait pas mal de bruit, il se lève enfin pobrecito. Il est midi et demie passée, mais on apprend qu'il a bossé jusqu'à 8h30 du matin! Le sourire va rapidement apparaître sur son visage quand il voit le brunch qui se prépare: oeufs brouillés, milk shake banane, thé, madeleines, tomates, champignons, avocats... on a besoin de manger sainement après l'avion et en préparation des 24h de bus qui nous attendent.

Il est déjà l'heure pour Cristóbal de partir bosser, il doit donc nous laisser. Bizarre de dire au revoir à des gens qui restent chez soi ;) un peu plus tard nous plions bagage et déposons le tout au concierge. Nous partons visiter LE lieu que nous ne sommes pas parvenus à visiter à Santiago: la maison de Neruda!
Pablo Neruda, le fameux poète chilien, a construit lui même cette belle maison pour son amour caché. C'est une belle visite, la maison est superbe et très avant gardiste pour l'époque (50's). Nous sommes cependant un peu déçus, ce lieu est aujourd'hui la fondation Pablo Neruda, nous nous attendions donc à apprendre beaucoup de choses sur sa vie, ses écrits, ses actions... et au lieu de ça l'audioguide focalise sur son histoire d'amour avec sa belle dont nous avons déjà oublié le prénom! Pour nous réconforter, nous mangeons une glace artisanale sur le chemin retour. Sur la porte il est écrit "un des 25 meilleurs glaciers au monde", on sait pas d'où ça sort mais une chose est sûre, les glaces sont excellentes!

Nous reprenons rapidement nos affaires et allons au métro, nous sommes en avance. Heureusement! C'est l'heure de pointe et notre encombrement limite notre capacité à rentrer dans le métro... au 3e nous y parvenons avec un peu de poussée il est vrai :)
Nous attendons patiemment notre bus sur un banc à l'ombre du terminal. Nous sommes ravis de marcher à nouveau en tongs et en short avec 30 degrés au compteur (10 de plus qu'en patagonie), mais le soleil est trop violent dans ces régions...
Nous commençons à regretter notre avance, l'heure arrive et le bus n'est pas là. Le temps passe et toujours rien... on s'inquiète un peu mais nous ne sommes pas seuls, des chiliens sont en train d'attendre avec nous, ça rassure. Il va finalement avoir 1h30 de retard, ça commence bien!
Comme à notre habitude nous avons choisi nos places préférées à l'avant gauche, à l'étage. Malheureusement, s'installent côté droit la jeune maman et son chérubin cracra et capricieux qui ont attendu avec nous sur le quai! Le bus démarre, elle lui met de la nourriture dans la bouche au premier couinement... d'un point de vue diététique c'est naze, mais d'un point de vue auditif c'est parfait ;)

Au bout de quelques kilomètres nous réalisons que nous allons souffrir d'une autre source d'inconfort bien plus agressive: l'avertisseur sonore d'excès de vitesse placé à 30 cm au dessus de nous déconne à pleins tubes! Il sonne de manière aléatoire et s'arrête quand il veut... c'est un son fort et strident qui a le don de mettre Julien d'une humeur... Lorsqu'il va voir le steward de bus, il lui répond "il est en panne, c'est comme ça". Pleinement satisfait de cette réponse, il lui signifie que ça ne pourra pas se passer ainsi toute la nuit!
La machine va sonner souvent et parfois longtemps (5 ou 10 minutes certainement...), on résiste au pétage de plombs mais c'est pas évident. Et puis on met nos bouchons et nos cache oeil pour tomber dans les bras de morphée.
2h du matin, le machin n'en finit plus de sonner, le son passe aisément les bouchons et julien se réveille furieux. Après une bonne heure passée à ronger son frein et à attendre le moment opportun, il attaque la machine à l'opinel! Dans le noir ça ne donne pas grand chose... au petit matin, ce satané truc recommence. Avec la lumière du jour, on peut voir que les attaques nocturnes ont tout de même permis de faire apparaître quelques fils. À la manière d'un démineur, il décide que le jaune c'est une bonne couleur ;) Bingo! Le machin affiche toujours des trucs mais il est figé. On ne l'entendra plus!

Voilà nous passons une journée bien meilleure que la nuit, enchaînant sieste, lecture de guide, film, blog... et observant le fameux désert d'atacama défiler sous nos yeux. Mais comme prendre des photos de beaux paysages au travers d'un pare brise crasseux c'est la louze, pas de photos :)

Bises

Julie(n)

Ps: nous profitons de cet article pour vous souhaiter un beau et joyeux Noël, faites vous péter le bide!


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