16 - Santiago - c'est la saint Christophe!

Samedi, petit réveil tranquille, Cristóbal plus du matin que nous (en même temps c'est pas difficile) part faire 2 ou 3 courses alors que nous dormons encore... A son retour nous sommes
quand même sortis du lit, il est allé au marché pour nous préparer un petit déjeuner fruité, avec tout plein de fruits que nous ne connaissons pas et un milkshake à la mangue, un délice!  Nous partons pleins de vitamines escalader le cerro san Cristóbal, le point le plus haut de la ville. Ce lieu s'avère être le point de rendez vous des sportifs : marcher, courir, faire du vélo semble obligatoire ! Nous prenons un chemin de randonnée qui monte sacrément, la vue est impressionnante, nous prenons conscience de l'étendue de la ville. Les bâtiments sont soit très haut soit très bas et rarement de taille moyenne (des tours ou des maisons) et au sommet bien sûr une vierge, what else! La balade se prolonge dans un jardin qui nous permet de regagner tranquillement la ville et nous nous arrêtons pour un petit pique nique face aux tours du quartier d'affaires. Nous regagnons enfin l'appartement, la promenade a été plus longue que prévu, il est déjà 18h, toujours pas la temps pour la visite de la maison neruda... nous préparons un délicieux repas à base de salade et de toasts grillés avec aubergine et queso azul (le roquefort local)... Un Régal! Cristóbal apprécie beaucoup également et nous continuons de nous surprendre à faire super plaisir à nos hôtes en cuisinant. Dans la foulée, il nous invite le lendemain à l'accompagner en proche campagne/banlieue chez ses parents, ce que nous acceptons bien évidemment ;)

Après 1h30 de divers transports, nous parvenons à destination. La maman est venue nous récupérer dans un joli coupé audi, on se demande à ce moment là comment va être la maison... on y arrive tout au bout d'un chemin, le portail s'ouvre sur un jardin splendide: pelouse impeccable, coin réservé au hammac, piscine bleu foncé et cuisine équipée / salle à manger d'extérieur... génial. L'intérieur de la maison est en fin de rénovation mais il est déjà prometteur. Le sol est un mélange subtil de parquet et de béton ciré, la cuisine dispose d'un gros piano à gaz français et d'un four à bois traditionnel espagnol magnifique... voilà  quelques éléments qui plantent le décor. On apprend que de la famille ne va pas tarder à arriver pour déjeuner (il est 15h presque !?), nous allons nous joindre à cette tablée et partager ce qui était prévu avec ce que nous avons amené. Et là commence le festival: fromage de chèvre artisanal, coupe de champagne, superbe vin rouge (cépage carménère)... pendant que nous dégustons tout cela, nous sommes gentiment assaillis de questions. Le mari de la nièce parle français, la maman plutôt francophile et le reste de la bande curieux, voulant savoir comment ceci se passe en Europe ou pourquoi cela en France. C'est donc une grosse occasion pour nous d'en apprendre sur la culture et la société chilienne tandis que julien peaufine son espagnol en devant souvent parler comme 2. Le repas se termine, nous nous reposons un peu sur la pelouse, partons ensuite faire une petite ballade avec Cristóbal dans les grosses collines (la maison est aux pieds des montagnes entourant santiago), rentrons boire un thé avec les parents et enfin retournons en centre ville dans l'appartement. Ce fût une journée passionnante, nous avons été accueillis comme des rois... comme indiqué lors de nos adieux, nous ferons tout notre possible pour leur donner le change s'ils viennent en France (la maman Rosy semblait bien motivée  à l'idée de venir avec son fils: même pas cap! :)

Le lundi Cristóbal part au travail et accepte gentiment de nous laisser chez lui seuls. Nous avons donc décidé de partir en fin de journée, le temps de faire un peu d'organisation. Il nous reste une paire de choses à faire à santiago (la fameuse maison de neruda entre autres) mais nous reviendrons ici plus tard, quand nous serons en route pour la Bolivie. Avant d'entamer la descente nous  allons aller sur la côte, à Valparaíso, nous profitons d'être là en avant saison. Et hop, un petit coup de métro et nous parvenons au terminal de bus. Ah oui, les métros... on se croirait à paris avec des rames sorties tout droit de la ligne 1 et des plus anciennes de la 3. Alstom semble avoir le monopole ici depuis les années 70 ;)

Allez à plus, nous on va au paradis!

Julie(n)
Ps: va al paraíso

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